Vivre de l'architecture impose de nombreux sacrifices. Toutes les heures passées sur un projet ne sont pas comptabilisables; c'est bien souvent à la faveur de la nuit que les solutions apparaissent dans un demi sommeil ou dans un rêve éveillé. Par ailleurs toutes les démarches, les analyses et la réflexion ne sont pas rentables. Pour ne pas sombrer dans l'observation pragmatique de la réalité, je développe, à titre personnel, nombre de projets utopiques. Ces utopies répondent non seulement à un besoin naturel de créativité mais elles servent aussi de base pour aborder des projets bien réels. Cette activité « ludique » permet d'entretenir en permanence expérience et motivation.